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Notre utilisation de l'IA

Dans notre profession, le journalisme, le débat est toujours présent : faut-il travailler avec l’intelligence artificielle? Cette question, pour ce projet, nous a été imposée comme une contrainte. Nous devions utiliser l’IA. Si nous n’avions pas eu cette commande, nous n’aurions jamais généré ces planches dessinées. Nous avons réalisé ce travail en mettant entre parenthèses nos valeurs. Car il est important de rappeler que nous ne cautionnons pas cette pratique :

  • Utiliser l’IA, c’est attaquer une profession : celle de l’illustration. Le dessin est un métier, exercé par des illustrateurs, qui y dédient leurs vies. C’est une fonction que nous respectons, mais nous n’avions malheureusement pas les moyens de financer un partenariat.  

  • Utiliser l’IA, c’est contribuer au changement climatique. La consommation d’électricité et d’eau, pour une simple recherche, est colossale. L’IA génère 30 fois plus d’énergie qu’un moteur de recherche. Les data centers sont en surchauffe. On a essayé de calculer notre consommation : nous avons émis entre 2,24 kg à 5,6 kg de CO₂ et consommé entre 140 à 280 litres d’eau. Cela correspond à un trajet de 20km en voiture, à 20 chasses d'eau ou encore à commander un colis express (sur Amazon par exemple).

Réaliser une BD avec l'IA : déjà une réalité ?

Sur le principe, on pensait que ça serait plutôt simple. On est vite revenus les pieds sur terre : générer une BD avec l’IA, c’est un certain défi. Entre les hallucinations, le manque de précision dans les prompts, et parfois une IA légèrement têtue, autant vous dire qu’on a galéré au début. C’est un coup de main à prendre. On a dû faire plusieurs essais avant d’obtenir des vignettes à la hauteur de ce que nous imaginions. Maintenant, on arrive à manier (encore avec quelques pincettes) cet outil. 

Vous pourrez, au fil de la BD, découvrir tous nos “ratés”. Mais pour ça, encore faudra-t-il passer les niveaux…

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